dimanche 22 juillet 2007
Le sens de la vie ?
J'aime bien la question et aussi la réponse même si elle est un peu Ouik* ! diraient nos amis américains. Par contre la vidéo de Tribute déchire grâââve.
Bonne journée à vous.
http://airge.romandie.com
* Wikipedia, merci le Web pour cette création de dieu....
dimanche 4 février 2007
Démocratie participative
En date du 31 janvier 2007, le conseil municiapl de Sierre a inauguré le 3ème atelier de participation populaire sur le sujet du nouveau shéma de circulation du centre ville.
Ce soir là, 163 personnes ont assisté à la présentation et 102 se sont inscrites aux différents ateliers qui vont plancher sur ce sujet passionnant.
Dans les deux semaines qui suivent, ces groupes se réuniront pour apporter leurs commentaires et leurs suggestions qui seront ensuite transmises à l'exécutif de la ville.
Vous y avez participé, ou vous n'y avez pas participé ! Merci de donner votre avis.
Patrick Bérod, conseiller.
puor plus de renseignements : www.sierre.ch
jeudi 1 février 2007
Voici son éditorial:
Un vent de folie immobilière souffle sur les Alpes. Les Suisses vendent les derniers mètres carrés constructibles des stations touristiques. A qui? A une richissime clientèle étrangère qui achète terrains, chalets de luxe en gros, et cela à n’importe quel prix.
C’est l’aubaine pour le bâtiment, certes. Mais c’est aussi alarmant. La fièvre acheteuse change l’image et la structure sociale des stations, qui sont en train de devenir des ghettos pour riches. Depuis que le prix dumètre carré à Zermatt ou à Verbier atteint le niveau des centresvilles, les jeunes indigènes ne trouvent plus à se loger dans leur propre village. Les travailleurs du tourisme doivent émigrer vers les vallées, d’où ils remontent chaque matin pour travailler «chez eux». C’est indigne. Les nouveaux «lits froids» aggravent la situation de l’hôtellerie, qui perd sesmeilleurs clients. Et les communes et entreprises de remontées mécaniques, elles, n’ont plus les moyens pour financer l’infrastructure nécessaire, pour la simple raison que les nouveaux vacanciers riches profitent bien de celles-ci mais ne paient que des taxes ridiculement
basses. C’est injuste.
Jusqu’à quand les habitants des plaines seront-ils encore d’accord de subventionner des régions de montagnes qui sont devenues des quartiers de villas? ADavos, on a bavardé du réchauffement de la planète. Mais les congressistes n’ont pas remarqué que devant leur porte, la température du marché de l’immobilier a déjà atteint le point d’ébullition.
Notons qu’il y a une loi qui limite la vente d’immobilier aux étrangers, la loi Koller. Mais elle est si facile à détourner qu’il faudra probablement la remplacer. Par d’autres règles, plus adaptées à la situation actuelle. Mais des règles qui mettent des limites claires à la folie immobilière. Sinon, la marmite risque d’exploser.
Lire l'article consacré au sujet ce matin, dans Le Matin
Article htr du 9 juin 2005
Photo: Danielle Emery Mayor
Que peut faire votre association pour résoudre un tant soit peu ce problème?
Y a-t-il aussi d’autres préoccupations?
L’état du parc hôtelier valaisan est-il satisfaisant?
L’offre hôtelière valaisanne est-elle bien répartie dans le canton et correspond-elle à la demande?
Quels sont les problèmes touchant la restauration qui vous préoccupent le plus?
Comment voyez-vous l’avenir de l’hôtellerie du Haut-Plateau à la suite de la mise en faillite de l’Hôtel Crans-Ambassador?
La simplification des structures est à l’ordre du jour. Est-ce que c’est aussi le cas pour les sections hôtelières valaisannes?
Quel bilan tirez-vous de vos dix premiers mois d’activité à la tête de l’AHV?
Quelles sont vos priorités?
mercredi 31 janvier 2007
LEX KOLLER – l’interdiction de vente aux étrangers
du laisser-faire à la conscience et au savoir-faire !
Se battre sur la lex Koller c’est avoir une guerre de retard !
Le vrai enjeu et défi du Valais c’est les lits froids et les résidences secondaires. Force est de constater que ces dernières années les zones à bâtir se raréfient et que les prix des terrains, les loyers excessifs confrontent les stations de montagne à une offre insuffisante de logements à des prix abordables et de lits marchands.
En Valais le nombre de résidences secondaire représentent souvent + du 50% dans les communes touristiques et varient d’un endroit à l’autre (St-Luc 82.8% et Zermatt 45.4%).
Il faut aussi savoir que la progression du nombre de résidences secondaires ne pourra pas être freinée par les limites des zones à bâtir puisqu’en moyenne 40% de ces zones reste constructible.
Les problèmes liés à la multiplication des résidences secondaires sont de deux ordres :
D’abord ceux liés à la structure d’hébergement, ou on observe une forte augmentation des lits froids et une diminution de la part de lits hôteliers dans l’offre d’hébergement avec pour conséquence des stations de moins en moins animées et un cruel manque de lits lors de manifestations importantes (Verbier festival)
La vétusté du parc immobilier car il s’agit de logements trop vétustes ne correspondant plus aux exigences de la clientèle actuelle. De cette manière on «gèle» les lits.
La pression sur les ressources foncières de plus en plus rare se traduit par une explosion des prix mettant en difficulté la population locale et les indigènes pour trouver un logement ou accéder à la propriété. Ces problèmes se répercutent aussi sur les salariés permanents et les travailleurs saisonniers.
Ensuite, on trouve les problèmes financiers et environnementaux dont les coûts liés à la construction et à l’entretien des infrastructures publiques, dimensionnées pour le maximum de population, soit des coûts fixes élevés pour une utilisation moyenne très faible.
La dépendance fiscale des propriétaires de résidences secondaires, par définition très mobiles et sujets à déménagement rapide sans préavis, au cas où d’autres cieux leurs seraient plus favorables.
La dégradation de l’environnement et les atteintes au paysage engendrés par la multiplication et la dispersion des chalets ou appartements de vacances. Avec à la clé, dans la plupart des cas, d’une absence de cohésion architecturale et la mise en péril des ressources naturelles. A moyen terme, l’attrait des stations est ainsi mis en danger par le boom immobilier actuel alors que c’est la première motivation des touristes qui nous visitent.
Finalement, et non des moindre la perte de l’ambiance villageoise replacées par des villes à la montagne avec les problèmes de circulation urbaine péjore encore l’attractivité et la qualité du séjour. La vie sociale et associative disparaît petit à petit et le cœur des stations déserté par les habitants permanents.
Sur le plan économique le cercle vicieux est engagé : la charge foncière interdit l’hôtellerie, le chiffre d’affaire de la station décline, la modernisation du domaine skiable est freinée, la station se paupérise et la bulle immobilière peut créer l’asphyxie.
Les solutions existent, elles sont diverses et originales pour certaines. Maintenant place au courage et aux décisions ambitieuses qui nous permettront de prendre notre destin en main, faute de quoi nous risquons tous de nous retrouver à Genève ou Lausanne et de revenir le week-end avec la nostalgie du bon temps que nous n’avons pas su préserver.